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Il  y a, au détour de la rue de Paris, deux lieux  dans  lesquels la poésie est une nécessité.

​Bricolités, dans lequel chaque objet chiné ou d'origine artisanale, chaque étoffe  ramenée de lointains pays, porte en eux une histoire, patinée par les gestes et les regards.

On entre dans la boutique comme on feuillette un carnet de voyage, entre mémoire et invention. On en repart le cœur un peu plus léger, ouvert au monde.

À quelques pas, la Galerie Le 11 ouvre un autre chapitre du même poème. Ici, les artistes et artisans locaux offrent leur regard au monde : céramiques vibrantes, sculptures silencieuses, peintures rêvées, bijoux tissés, se répondent dans une douce conversation de matières et de formes. Le lieu respire, vivant, lumineux, mouvant — un écrin pour l’imparfait, le sensible, le fait main. Chaque pièce y trouve sa juste place, entre la fragilité et la grâce.

Deux espaces, un seul fil : l’amour du geste, du temps, et de l’authentique. Bricolités et la Galerie Le 11 sont les deux battements d’un même cœur —celui de Nice qui crée, recueille, réinvente.